L’autoconsommation, par la sécurisation d’une part de ses consommations à un prix stable, redonne de la compétitivité aux entreprises et évite les coupures. Solariser ses toits ou son parking garantit à l’entreprise une production prévisible et peu coûteuse. Il est nécessaire pour accélérer cette autoconsommation de
L’allègement des démarches administratives est essentiel pour favoriser l’essor de l’autoconsommation solaire. Les installations résidentielles jusqu’à 9 kWc pourraient ainsi être exemptées de déclaration préalable auprès des collectivités. Cela permettrait d’accélérer les délais d’installation de 5 semaines.
Les dispositions actuelles du code général des impôts prévoient un taux de TVA de 10 % sur les installations solaires dont la puissance n’excède pas 3 kW et de 20 % quand la puissance est supérieure à 3 kW (majorité des projets). Effy appelle les pouvoirs publics à appliquer un taux de TVA de 5,5 % sur les installations solaires résidentielles comme sur la rénovation énergétique, dans la lignée de la directive européenne qui autorise désormais à aller jusqu’à TVA 0.
L’installation de panneaux solaires fait l’objet d’une prime à l’investissement trop faible (environ 10 % du prix de l’installation) qui empêche la massification de ce type de solution. Pour démocratiser l’autoconsommation solaire, Effy propose de tripler le montant de cette prime.
Il n’existe pas de solutions bancaires à taux zéro pour financer le reste à charge lorsque l’on fait installer des panneaux solaires chez soi. L’extension de l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) aux solutions « de production d’énergie à la maison » paraît essentiel pour accompagner l’essor du solaire résidentiel.